[Discussion] Enseignement à distance ou en ligne et variant(e)s, présentiel et distanciel... Ciel!
Andrée Sirois
andree.sirois at laboiteamots.ca
Wed Mar 17 10:40:05 EDT 2021
Bonjour le Réseau,
Je viens de lire la chronique de Carlos des Burgo dans le dernier
bulletin de l'OTTIAQ, l'Antenne express. Sujet qui m'interpelle et qui
devrait vous intéresser aussi : une discussion sur les distinctions à
faire entre ces concepts et les graphies proposées.
Je vous laisse la lire ci-dessous, mais voici ma question : dans les
textes que vous traduisez, pensez-vous que les auteurs font vraiment la
distinction entre on-line course/education et distance
course/education?
En fait, je croirais que quand il y a les deux côte à côte, on peut
supposer que oui, mais quand il n'y en a qu'un, j'ai l'impression que
tous ne font pas nécessairement cette distinction technique. Qu'en
dites-vous?
Comme le dernier numéro n'est pas encore sorti sur le site de l'OTTIAQ,
je vous reproduit la chronique en question ici :
Distance… linéaire?
À l’ère de la COVID-19, les maisons d’enseignement explorent de
nouvelles formules pédagogiques. Le présentiel cède la place au
distanciel.
Pour ce faire, il existe deux formules : le cours en ligne et le cours à
distance.
Un cours en ligne, ou cours autoportant, est conceptualisé à la minute
près. Normalement dispensé en mode asynchrone, il se présente sous un
format complexe interdisant toute modification à la volée. Le public
cible peut le suivre à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. La
préparation d’un tel cours nécessite un temps considérable (parfois un
an) et des moyens onéreux. La formation pourra toutefois resservir telle
quelle, tant que la matière est jugée pertinente.
Inversement, un cours à distance (dont l’ancêtre est le cours par
correspondance) sera soit asynchrone (matière préenregistrée, diffusée
en différé), soit synchrone (le professeur et les étudiants sont en
communication orale ou visuelle, en temps réel) – à moins de constituer
un binôme synchrone-asynchrone.
La formule permet le passage au clavardage et à des salles de discussion
(en anglais, breakout rooms) en groupes restreints, pour varier et
dynamiser les échanges, avant les retours à la plénière.
Pour la graphie de distanciel et de présentiel (synonymes très
didactiques et mal aimés de « en présence » et « à distance », voici un
distinguo utile, ainsi que sa référence :
https://dictionnaire.orthodidacte.com/article/orthographe-distanciel
<https://ottiaq.us18.list-manage.com/track/click?u=1bbeeae6bd7edb0dc8c1a9ac7&id=a02712fd2f&e=d350285e34>.
« Le son [s] s’écrit avec un c dans distanciel, mais avec un t dans
présentiel. Ces deux mots ont été fabriqués avec le suffixe -iel. Il
semble toutefois que présentiel soit un dérivé de « présent », tandis
que distanciel serait un dérivé de « distance » – d’où l’alternance
entre ces deux consonnes. »
Chronique rédigée par Carlos del Burgo, terminologue agréé et traducteur
agréé.
Anciens bulletins de l'Antenne ou pour s'abonner :
https://ottiaq.org/a-propos/publications/
Je souligne par la même occasion plusieurs formations très intéressantes
offertes par l'Ordre dans les semaine à venir.
Bonne lecture et bonne journée!
Andrée
Andrée Sirois
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